Les gallo romains

Le Clos Mare

Selon Arcisse de Caumont, célèbre archéologue français, « l’un de ces tumulus, visible alors du canal qui séparait les deux communes (au lieu dit « le clos Marc » ou « Mare »), mesurait 25 mètres de diamètre». Aujourd’hui encore, on en distingue quelques traces.

L’homme de l’âge des métaux

Entre 2 000 et 600 av. J-C, c’est l’âge du bronze. L’homme invente la roue, pratique le labour, domestique le cheval, pratique l’inhumation et l’incinération de ses morts. L’âge du fer commence vers 600 av. J-C et se prolonge jusqu’à la conquête de la Gaule par les Romains.

 

 

 

 

 

Fibule décorée à queue de paon gallo-romaine (longueur 5 cm)

Les Celtes possèdent un réseau routier assez complexe et bien entretenu. Une bonne partie de nos chemins remonte probablement de cette époque. Notre secteur est de tout temps une voie de passage stratégique. Pendant l’occupation de la Gaule, pour administrer le territoire, les Romains doivent se déplacer rapidement, le cas échéant avec toute une armée. Il leur faut des voies sûres, rapides et praticables par tous temps. Ils les tracent bien droites et les encaissent. Lorsqu’ils ne peuvent éviter de traverser des zones marécageuses, ils soutiennent l’empierrement par des traverses de bois.

Les voies anciennes

Plusieurs voies vicinales traversent le territoire de Chicheboville. Le plus important, le chemin des Ponts-de-Jort, du nord-ouest vers le sud-est, partant de Caen, se dirige vers le Merlerault dans l’Orne.
Ces routes, généralement de 3 à 8 mètres de large, permettent à deux charrois de se croiser. Au vu du nombre de destinations qui se rejoignent sur le Val ès dunes, on comprend l’intérêt stratégique de ce nœud routier. Le carrefour de toutes ces voies est nommé « la Croix Caunet ». Qui dit voies de passage dit habitat.