La chapelle de Béneauville

La chapelle de Béneauville

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https://menteshexagonadas.com/2024/01/31/1menkl6azis Les premières références au site religieux de Béneauville datent du XIème siècle. Aujourd’hui, seule la chapelle, son cimetière, le calvaire et l’ancien presbytère témoignent de cette importante présence religieuse. Mélange de roman et des prémices du gothique, la chapelle est remarquable par ses modillons et, intérieurement, par son magnifique retable.

Une église romane :

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here Vers 1060-1080, l’abbaye de Troarn acquiert une propriété à Béneauville, nommée : « le fief de Trouart » (Troarn). Le bien est d’importance et l’abbaye décide de l’exploiter elle-même. Elle y crée un moustier : une communauté de religieux. Dans la pratique, ce monastère est une grande ferme exploitée par quelques religieux aidés de clercs non tonsurés. On suppose que ce sont les moines qui construisent le chœur de l’église pour leurs offices liturgiques. Il est alors d’usage que les religieux soient séparés des fidèles et officient dans cette partie réservée.

Purchase Ambien L’église est placée sous le vocable de Notre-Dame et possède, à une certaine période, un autel dédié à Saint-Clair. Ensuite, deux autres autels sont dédiés l’un à Jeanne d’Arc et l’autre à Saint-François, élevé en remerciement de la naissance de François d’Andigné.

get link De l’extérieur, certains éléments de la nef attestent l’époque romane : les fenêtres étroites, les contreforts plats avec un léger ressaut, le bandeau semi encastré. Le chœur lui, présente des modillons, un bandeau chanfreiné et des contreforts plus épais.

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      • Les modillons :

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https://menteshexagonadas.com/2024/01/31/3ei5kj5855c Les modillons du Moyen Âge représentent, sous forme souvent caricaturale, des scènes de la vie de tous les jours. Elles évoquent librement le monde extérieur, souvent des animaux, des têtes grotesques, des mini-scènes familières, parfois des scènes érotiques ou tout simplement des éléments géométriques. Les sculpteurs sont totalement libres du choix de leurs sujets.

https://bakingbrew.com/recipe/xxfhsqbsb A Béneauville, unis par des arcatures, ils figurent une série de têtes, nues ou avec capuche : peut-être les moines représentés avec leurs caractéristiques : barbe, cheveux longs, moustaches, chauve, imberbe, à la tête inclinée, gros yeux ou bouche avec dents…

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Une série montre des animaux difficiles à identifier car ayant presque tous perdu leurs oreilles, et quelques scènes : bras et main versant à boire, un tonneau garni de cercles, un joueur de harpe ?, cochon pendu ou homme faisant le poirier ?, enfin, certaines scènes se rapportent à l’architecture.

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      • Les chapiteaux :

A l’intérieur, les fenêtres romanes du chœur sont de facture plus soignée que celles de la nef et possèdent une moulure.

La base carrée, les moulures et les chapiteaux historiés des piliers attestent la deuxième moitié du XIème siècle.

L’un des chapiteaux représente le martyr de sainte Blandine. On distingue la jeune fille, le lion chargé de la dévorer et à coté, l’évêque Pothin de Lyon qui subit le même supplice.

Sur d’autres, on aperçoit les vignes comme celles qui poussaient à Argences, preuve qu’au XIème siècle la vigne est connue dans notre région.

 

Une voûte protogothique :

Au XIIème siècle, on transforme l’arcade et on crée la voûte du chœur. Intérieurement, l’arcade de séparation entre nef et chœur présente deux périodes d’exécution. En effet, si les piliers ont une base et un chapiteau de type roman, l’arcade, elle, semble de la toute première période gothique. Curieusement, l’arc est irrégulier ; l’arcade romane semble avoir été remaniée en ogive. Côté nef, on trouve de façon successive et non superposée : damier, billettes (petites billes de bois), besants (pièce de monnaie de l’époque), scie. Les motifs sont identiques à ceux de l’abbaye de Jumièges élevée entre 1040 et 1067. Côté chœur, on trouve une voûte sur croisées d’ogives simplement moulurées comme celles de la fin du roman. L’ogive intermédiaire du choeur présente un décor de feuilles plates, caractéristique du « gothique primitif » des années 1150-1160, appelé aussi protogothique.

Au XIIIème siècle, des travaux sont entrepris dans la nef et un clocher est créé. La charpente  est en forme de coque de bateau retournée : en « carène de vaisseau ». Il manque une poutre transversale, au haut de la nef, qui correspond à l’emplacement de l’ancien clocher de charpente, dont la destruction est décidée en 1698. Ce retrait de poutre est l’occasion d’une réfection du haut des murs dont les « dents de scie » attestent le XIIIème siècle. Pour faire un ensemble homogène, les fenêtres romanes sont retaillées « en lancettes ». Plus tard, pour donner de la lumière et lutter contre le froid, le fenestrage sud est agrandi. L’Eglise y ajoute une raison mystique : le soleil, symbole du Christ et de l’Evangile, doit éclairer nos consciences.

Les rénovations ultérieures :

 

A la fin du XVIIème siècle, le clocher de colombage présente depuis longtemps des signes manifestes de vétusté alors qu’il a déjà été consolidé. On construit alors le petit clocher actuel dit « clocher pignon » en bout de nef, un campanile à jour établi au haut du gable occidental.

Le porche et son fronton triangulaire classique sont probablement exécutés en même temps que le clocher car ils reprennent le même style. On distingue les traces des trois fenêtres romanes retaillées au XIIIème siècle et finalement obturées. 

En 1793, la révolution ordonne que les cloches (sauf une) soient portées au disctrict. Est-elle rendue ou la paroisse en rachète-t-elle une car en 1923, la mairie fait un constat : les cloches de Béneauville sont fêlées toutes les deux. La fonderie Havard propose de reprendre les deux anciennes cloches au prix de 6,5 francs le kilo ce qui permet de fondre une nouvelle cloche sans rien débourser. En 1924, Mademoiselle Normand et Madame Lermat en sont les marraines. A cette occasion, cette dernière donne une réception à Navarre. La même année la toiture est réparée. En 1956, avec la modernisation, on prend la décision d’électrifier la chapelle ; auparavant, les cérémonies du soir se faisaient avec des cierges pour tout éclairage.

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans les années soixante-dix, à l’occasion de travaux sur la toiture, au dessus d’un faux plafond en sapin plâtré, l’abbé Leclercq remarque la charpente en carène de vaisseau et décide de la mettre en valeur. Ayant l’accord de la mairie pour budgéter les travaux, il organise des kermesses. Monsieur Delasalle, artisan, aidé du prêtre en personne et de quelques habitants, ôtent le vieux plafond plâtré et ajustent une à une les deux milles planchettes de châtaignier qui s’encastrent entre les solives de chêne pour cacher les tuiles tout en laissant voir la voûte

En six semaines, ces morceaux de voliges sont posés contre les tuiles du toit, chacune devant être découpée sur place pour rattraper le faux équerrage des solives. On procède également au ponçage des petits motifs, des dalles. Les pierres sont remises à nu pour redonner tout son éclat à l’ogive en arc brisé, les murs sont blanchis en laissant apparents les blasons. Le tout est doté d’un éclairage qui met en valeur l’ensemble.

Un intérieur remarquable :

 

Au plafond, de part et d’autre de l’autel, quatre taches noires signalent les ouvertures de vases en grès orientés vers le centre du chœur. Ce sont les orifices de vases acoustiques destinés à renvoyer et amplifier les ondes sonores. Cela permet au prêtre d’être mieux entendu par les fidèles. Ils datent vraisemblablement du XIIIème siècle car la voûte n’a jamais été refaite depuis cette période.

Au XVIIIème siècle, pour donner à l’église un peu plus de lumière, comme c’est la mode du moment, on agrandit quelques fenêtres au sud et on blanchit les murs. Le 12 août 1742, on décide de construire un nouvel autel, décalé par rapport au fond de l’église, laissant ainsi un espace pour aménager une sacristie. Le précédent était appuyé sur la paroi du mur, comme c’était l’usage. Son choix est laissé au libre arbitre du curé mais son coût ne doit pas dépasser trois années de revenus de la paroisse sinon le supplément reste à la charge du curé. Les paroissiens veulent bien faire plaisir au prêtre en lui offrant un autel neuf dans le goût de l’époque mais qu’il n’ait pas des idées de luxe trop poussées !

Le retable de Béneauville reprend l’architecture des arcs de triomphes romains. Il est formé de deux pilastres corinthiens : colonnes avec chapiteaux à petites volutes, soutenant une corniche arrondie. Tous les tableaux qui le composent sont exécutés sur place, à la commande. La toile centrale dédiée à l’immaculée conception date du XIXème siècle. De chaque coté, les portes de la sacristie sont ornées de frontons aux formes tourmentées avec des coquilles et des rinceaux surmontés de pots à feu : décoration en forme de vase enflammé. Le retable possède un tabernacle en bois sculpté de style Louis XV avec une partie supérieure de style Renaissance encadrant un Christ en croix, d’ivoire, dit « janséniste » car il a les bras tendus vers le ciel et non pas horizontaux comme de coutume.

L’antependium : tableau décorant la partie basse de l’autel, possède un double identique dans l’église de Moult. La toile est ornée de rinceaux et d’un médaillon au cadre rocaille représentant la nativité.

      • Détail de la litre :

Une litre est une large bande noire que les seigneurs font peindre dans les églises en l’honneur des morts de leur famille. Exécutée à la demande de Louis de Fribois, elle porte uniquement ses armoiries répétées en deux formats à des intervalles réguliers. Les seigneurs marquent ainsi leur patronage.

Comme dans la plupart des églises anciennes, le sol possède plusieurs pierres tombales dont, malheureusement la lecture est impossible. Les registres paroissiaux nous indiquent que, dans le chœur, on inhume généralement les prêtres et les seigneurs « patrons » de l’église. Les autres sont enterrés dans la nef et les pauvres dans le cimetière.

Aujourd’hui, la chapelle est pratiquement entièrement restaurée. Pour suivre l’évolution des travaux et découvrir cette restauration, nous vous invitons à acheter , au prix de 10€, le livret édité par l’association, vendu en mairie. Le produit de cette vente permettra de terminer la restauration.